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Merci à Michel Rouger

de ce beau portrait sur

Quand tout à commencé

 

Ce jour-là, dans une pièce du centre de Kerpape, une institutrice fait la classe à quelques élèves. Un gamin de 8 ans est posé par terre, à l'écart, grabataire et idiot, suppose-t-on.

 

Gildas : «On disait "Qu'est ce qu'on va pouvoir faire avec un phénomène pareil ?" Un médecin m'a dit ça des années après... Et puis, un élève qui lisait au tableau a buté sur un mot. Dans mon coin, j'ai fait signe: "Moi je sais". L'institutrice a mis le mot au tableau. Il lit! Je lisais! »

 

Donc, l'institutrice de Kerpape raconte l'évènement chez elle. Son mari, lui-même instituteur, bricole une machine à écrire. Gildas doit utiliser une tige de fer pour atteindre les touches. Pas commode ! Mais le fils des petits paysans de Langonnet a la rage de lire, écrire, apprendre : il franchit le cours moyen, la 6°, passe son adolescence le nez sur les livres et sur sa machine. À 21 ans, il décroche son brevet.

 

« Dès ce moment-là, j'avais envie d'écrire, je voulais être journaliste. Quand je lisais les journaux, je me disais: "Pourquoi vous ne parlez pas des vrais problèmes ? ".

 

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J'étais angoissé par rapport à l'avenir. J'étais destiné à vivre dans des foyers pour handicapés, des hospices. Je mangeais à ma faim mais je n'étais pas dans la vie. 

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